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mardi 29 septembre 2009

Route du Bras-Neuf


1 commentaire:

Anonyme a dit…

Comment justifier la réalisation d’une route d’évitement pour Collombey-le-Grand enregistrant un trafic de 5'100 véhicules par jour alors que les riverains de la route du Montagnier, sans parler de ceux de la rue des Dents-du-Midi à Collombey ou de la route des Brèches et de la rue du Chablais à Muraz doivent supporter entre 10'000 et 13'000 véhicules par jour.
Ce projet n’a jamais été présenté dans le détail à la population mais seulement des informations données ci et là au gré de diverses interventions.
Le trafic généré par la raffinerie n’est pas connu et une dérogation sera prévue pour les poids lourds, les seuls véhicules qui seront interdits de circulation entre le carrefour du Corbier et Collombey-le-Grand, pour accéder à l’Auberge de la Fontaine, relais routier oblige.
Un comptage routier a eu lieu depuis la présentation de ce projet mais les résultats n’ont jamais été communiqués ou publiés. Pourquoi ? Peut-être que le trafic PL enregistré est-il vraiment très faible (2 % en moyenne). Pourquoi dès lors, vu que ce tronçon en raison des travaux à l’intérieur de Collombey-le-Grand est maintenant interdit aux camions jusqu’en juin 2010, ne pas avoir procédé à un comptage routier afin d’actualiser les données. La nécessité d’une route de déviation ne serait-elle pas si justifiée. La densité du trafic empruntant cette voie est du même ordre de grandeur que celui enregistré sur la route cantonale entre Martigny et Charrat ou entre Fully et Saillon.
Dans cette interview au Nouvelliste du 25 septembre 2009, Mme Josiane Granger, présidente de la commune reconnait implicitement cette situation et je la cite : « Si les camions ne passent plus devant les villas de mon quartier, le trafic automobile restera important à cet endroit, il ne faut pas se leurrer. »
Donc où est l’intérêt public de réaliser cette route, si ce n’est que d’amener un peu plus de tranquillité aux riverains, qui ne l’oublions pas ont acheté leur terrain à un prix moins élevé en raison de la proximité de la route et des nuisances qu’elle engendre.
Dans ce dossier, il faut respecter l’égalité de traitement et en plus être cohérent en ayant à l’esprit les déclarations Mme Josiane Granger au quotidien 24 Heures du 12 mars 2009, suite au ras-le-bol de certains citoyens à propos des nuisances de la raffinerie et je la cite : « Les riverains du site savaient à quoi s’attendre en achetant ou en construisant une maison à bon compte dans ce secteur. »
Ces remarques sont aussi valables, entre autres pour les riverains de la route de la Fin, qui désert une zone artisanale et un site industriel.
Dévier une partie du trafic et faire supporter à d’autres ces nuisances, ce n’est pas résoudre le problème, c’est en créer de nouveau.
De surcroît par l’emplacement retenu des paysans seront privés de leur outil de travail et la zone artisanale réduite, les PME étant le poumon de notre économie en matière de création de places de travail.
Dans la dernière édition (juin 2009) de la revue Colombes & Murailles, le Conseil Municipal informe la population qu’il a mandaté un bureau d’aménagiste pour étudier une révision partielle du plan d’aménagement des zones et du règlement communal sur les constructions (PAZ et RCCZ) à l’égard des propriétés Tamoil (zone industrielle – zone agricole – Charbonnière/Enclos – forêt de protection). Quelles en seront les incidences sur le développement de ce site et les répercutions, entre autres sur le trafic. La solution d’une route passant en rive droite du canal du Bras-Neuf dans ces conditions semble plus judicieuse, surtout que Tamoil n’a jamais été fermé à la discussion.
La Satom vient de mettre à l’enquête son projet de déchetterie auquel notre commune semble vouloir adhérer, et là aussi il s’agira de gérer le trafic résultant de cette future réalisation.
En conclusion, dans ce dossier il ne faut pas confondre vitesse et précipitation.
Remettre l’ouvrage sur le métier en incluant tous les paramètres ci-dessus ne serait pas inutile loin s’en faut.
Cherryl Clivaz