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dimanche 28 juin 2009

De qui se moque-t-on ?

Citoyens, on se moque de vous clament haut et fort les Partisans Des Copains de la Lattionie suite à la décision prise par les minoritaires majoritaires du conseil communal, sous l'égide des Petits Louvoyeurs Réunis.

Revenons sur les raisons d'une telle décision, qui fut une promesse électorale. Tout d'abord les faits : en 2006, lorsque le PDC a dû remplacer au pied levé Laurent Métrailler, démissionnaire, la relève n'était pas assurée. Alors, Josiane Granger, l'ambitieuse Winkelried de service, s'est proposée pour autant qu'un taux d'occupation de 80% lui soit accordé.

Soutenue par son parti et faisant fi de toute analyse pour évaluer l'adéquation de la charge de travail administrative et les ressourses humaines mises à disposition (aucun parti n'a souhaité faire une telle analyse à l'époque), elle proposa lors de la 1ère séance du conseil communal qu'elle présida un taux d'occupation à hauteur de 80%; point qui n'était pas à l'ordre du jour de ladite séance, mais qui fut accepté néanmoins à l'unanimité !.

Depuis 2006, l'administration communale s'est fortement étoffée par l'engagement d'un responsable des travaux publics, d'un comptable, ..., compte tenu de l'accroissemet de la population et de l'augmentation de la charge administrative.

Une bonne gouvernance communale nécessiterait entre autre la remise en cause du statut de notre présidente de commune au sein de l'EMS. En effet, celle-ci est présidente du conseil de fondation, présidente du comité de direction et également directrice, étant donné que le directeur ne peut assumer aucune responsabilité dans le cadre du budget qui est alloué au home. Ceci ne gêne en aucune manière le PDC.

En résumé et compte tenu du développement et des besoins urgents en matière d'infrastructure (école, EMS, réseau routier,...), notre commune a besoin d'un conseil général et d'une commission de gestion pour accompagner nos élus et non pas d'une présidente avec un taux d'occupation de 80% pour des raisons purement alimentaires.

Aucun doute : il est urgent que le PDC de Collombey-Muraz se remette en question, comme le fait son grand frère cantonal, car le syndrome de Champéry pourrait lui être fatal en 2012.

Bon été à tous.

La Colombe Impertinente.

8 commentaires:

Anonyme a dit…

Le passage de 50% à 80% en 2006 avait résulté d'un coup de force de Josiane Granger au conseil municipal. Ordre du jour modifié en début de séance par de concertation. je suis présidente j'ai touché le jackpot.... En réalité cette augmentation de taux d'activité était une augmentation de salaire déguisé. Avec un retour à 60% le salaire de la présidente devrait tout de même s'élever à Fr.107'000.-- (92/m de salaire et Fr.15/m de frais).Avec de tel chiffre elle continue à se situer dans le haut du panier cantonal. La population avait été choqué par le salaire de près de 140/m que c'était octroyé sans vergogne J. Granger. Actuellement il n'ya plus de majorité absolu au conseil municipal et c'est un bien car les excès commis par le PDC peuvent être corrigé ce qui a été fait par les autres partis sur ce sujet.

Anonyme a dit…

Les électeurs ont fortement sanctionné le PDC lors des élections communales de l'automne passé. En passant de 50% à 43% et surtout en perdant un siège le PDC n'est plus maître et seigneur et ne peut plus imposer sa loi à n'importe quel prix. Les décisions les plus contestables peuvent être corrigé. Coll.-Muraz dans bien des domaines est la risée du canton (aménagement du territoire notamment. Aux élections cantonales de mars le PDC de Coll.-Muraz est tombé à 38% et ses 2 candidats à la députation ont connu l'échec. A voir la réaction de ses responsables face à la décision du CM sur le temps de travail (donc le salaire) de la présidente ceux-ci ne semblent pas vouloir remettre en cause leur fonctionnement et contineur à agir comme au beau temps de la majorité absolu

Anonyme a dit…

Nouvelle tête même fonctionnement. Le jeune Yannick Buttet semblait durant la campagne électorale vouloir se démarquer des comportements d'une autre époque de la majorité PDC. Après six mois il faut bien se rendre à l'évidence que ce jeune vice-président du PDCVR et travaillant à l'Etat du Valais s'est parfaitement fondu dans le moule PDC local. Encore une génération de perdue....

Anonyme a dit…

4 PDC, 2 alliance de gauche, 2 PLR et 1 UDC. En choississant cette configuration les électeurs (trices) n'ont pas élus une nouvelle majorité mais simplement fait tomber une majorité absolu qui régnait sans partage. Ce bon choix de l'électorat permet de gommer les décisions les plus absurdes prises par des personnes complètement coupées des réalités.

Anonyme a dit…

Après les élections, les minoritaires (qui sont majoritaires en s'unissant) se sont tus. malgré de grandes promesses durant la campagne, rien n'a bougé.... jusqu'à dernièrement. ENFIN.

En rétablissant la présidente dans un pourcentage (et un salaire) décents et en lien avec la fonction, ils nous ont démontré qu'en s'unissant, ils peuvent faire bouger la commune. Ils ont maintenant, s'ils continuent sur cette voie, la possibilité de l'emmener vers un fonctionnement sain et efficace qui n'est plus basé sur le copinage. Les projets et le développement de la commune seront, on peut enfin l'espérer, issus d'une réflexion concertée et argumentée, n'en déplaise au PDC.

Les critiques émisent par les démocrates-chrétiens sur ce réveil des minoritaires, sont sans fondement et sont le reflet de l'esprit de mauvais perdant des membres de ce parti.

A titre de comparaison, la commune de Nendaz, en pleine expansion avec une industrie touristique florissante et dynamique, a pour le même nombre d'habitants, un président à 50% et payé la moitié du salaire de dame Granger.... et renseignement pris, ni le président, ni les employés communaux ne viennent travailler le dimanche et le soir... et tout cela, sans avoir plus de chefs de service.

En conclusion, si dame Granger n'arrive pas à remplir son mandat dans les 60% impartis ce n'est pas à cause de la commune, des minoritaires ou je ne sais quelles raisons farfelues mises en avant par le PDC, mais peut être bien en raison d'un rythme de travail et d'une organisation qui ne sont pas en adéquation avec le salaire qu'elle touche...

A bon entendeur

Anonyme a dit…

Le PDC serait-il vexé? Ou rouge de colère, comme le papier de sa missive tous-ménages? Dommage qu'il ne sache apprécier la concurrence: c'est grâce à elle que les choses avancent.

Anonyme a dit…

Pour résoudre les préoccupations existentielles (pécuniaires) de notre Présidente, il suffit de l'engager comme auxiliaire de bibliothèque car depuis le 16 février 2009 toute le monde sait que la rémunération annuelle pour un équivalent plein temps est de Fr. 90'0000.-- (60 % du salaire présidentiel, sans les frais.
Cela lui permettra
1) de ne plus exiger du personnel de la bibliothèque d'accomplir 480 heures supplémentaires
2) de rester à l'écoute des citoyens et citoyennes
3) de gagner le salaire d'un conseiller
4) d'accéder à la requête des jeunes libéraux-radicaux en donnant des cours de civisme et de présenter les enjeux de votatations
Un conseil (pas le Municipal),Madame la Présidente, allez-y, foncez, mettez des gaz (pour le bon souvenir des résidents de la route de la Fin) le feu est à l'orange.
Cherryl Clivaz

Anonyme a dit…

Une solution à l'interne du parti de la famille semblerait se dessiner.
Après avoir soutenu la Présidente à l'assemblée primaire, le Préfet, Antoine Lattion, dans un élan de solidarité partisan, féminin et chrétien, renoncerait à son poste d'agent communal AVS au profit de la Présidente de commune.
Cela permettrait
1)de rattacher l'agence communale AVS à l'administration communale, conformément à la loi
2)d'assurer à la Présidente un revenu annuel de Fr. 15'000.--, sans émarger au budget communal
3)de lui permettre d'être toujours en contact avec la population, particulièrement les gens ayant réellément quelques soucis, comme les bénéficiaires de prestations complémetentaires, les demandeurs de rentes AI ou d'impotence, les subventionnés de la caisse-maladie et les chômeurs en fin de droit.
Quant au sacrifice financier de notre Préfet, que le bon peuple se rassure, il a été plus compensé par ses honoraires d'administrateur du Groupe Romande Energie (l'actionnaire majoritaire de la SEBV qui a réussi à nous vendre l'électricité la plus chère du Valais)qui sont passés de
Fr. 53'200 en 2007 à Fr. 73'800.-- nets.
Cherryl Clivaz